m'en songes

 

" ... Je me rhabillai devant la cheminée, tout en bavardant. Marcel glissa sa main sous ma jupe et recommença à me caresser. Nous étions de nouveau fous de désir. J'étais là, les yeux fermés, sentant sa main sur moi. Il m'attrapa les fesses d'une main assurée, comme un paysan, et je pensais que nous allions de nouveau rouler sur le lit, mais il dit :
- Soulève ta jupe.
Je m'appuyai contre le mur, pressant mon corps contre le sien. Il mit sa main entre mes cuisses, pétrissant mes fesses, suçant et lèchant mon sexe jusqu'à ce que je sois à nouveau mouillée.  Puis il sortit sa verge, dure et raide, et poussa, poussa, dans de violentes étreintes, tandis que, trempée de désir, je fondais sous sa passion. "

                                                                                                                                                                         Anaïs Nin

Dim 25 avr 2010 4 commentaires

la magie des mots qui vous emporte comme lecteur dans l'excitation.

Raf - le 03/11/2010 à 09h35

c'est un superlivre

myrtille

ça donne envie de le lire ^^

monsterinlove - le 18/12/2010 à 17h56

c'est très connu ce livre d'Anais Nin, ça s'appelle "Venus Erotica" , on le trouve mem dans tous les bibliothèques, et c'est pas mal du tout, oui

myrtille

Si je puis me permettre de "transcrire" mes pensées...

Il faut bien le dire, j’adore te soumettre. J’adore lorsque je te vois marcher à quatre pattes, abandonnant toute dignité. J’adore te traiter en soumise et que tu sois mon jouet, l’instrument de mon plaisir sur qui je vais assouvir tous mes désirs, même les plus secrets. J’adore te voir, te savoir chienne rampante à mes pieds, humiliée mais consentante et aimante. Et encore plus, demandeuse. Lorsque tu passes à ton cou ce collier de cuir si hautement symbolique, que tu poses sur tes seins ces bijoux, ces simples gestes m’envoient des frissons jusque dans le sexe. J’adore regarder ta chatte si lisse pour moi. J’adore voir ton joli cul se trémousser devant mes yeux, trembler sous les coups de fouet, de cravache ou de martinet. J’adore le voir rougir, porter mes marques. J’adore aussi t’appeler par ce qui te qualifie le mieux c’est-à-dire une très jolie salope prête à tout pour son Maître.
C’est vrai que tu es une très belle et bonne salope dans le sens digne du terme.
Et c’est un compliment.
Quelle fille peut se targuer de ne vivre que pour le plaisir de son homme, mieux qu’une salope ? Quel homme ne serait pas flatté par une telle attention ? Bien fou celui qui refuserait un tel sacrement ! J’aime te savoir putain pour moi, j’aime ton vice, tes vices. J’aime à savoir que tu aimes baiser, me baiser, te faire baiser. J’aime à savoir qu’il suffit que je te le demande pour que tu m’offres instantanément ta bouche, ton sexe, ton cul. Je sais que je peux, quand j’en ai envie, te prendre et te baiser de la façon dont j’en ai envie. Baiser, parlons-en justement. Lorsque je sens ta chatte s’humidifier sous mes doigts, quand je la sens s’écarter sous mes caresses, lorsque je sens ses lèvres se gorger de sang dans l’attente du coup de queue qui va la ravir, tout cela me fait bander pour toi. Je ne vis plus que dans l’attente de l’instant où je vais te baiser, où je vais prendre tes seins au creux de mes mains et les caresser, parfois rudement, parfois amoureusement.
Quand les pointes de ceux-ci se dressent un peu plus que de coutume sous mes paumes, quand ma queue vibre contre ton ventre, toute tendue de désir pour toi, quand elle s’insère entre tes cuisses qui s’écartent pour la laisser passer, lorsque mon gland, si friand de toi retrouve le satin de ton antre, alors, à ces instants, je suis heureux. J’aime particulièrement te fouiller de mes doigts à ce moment-là, pour mieux ressentir encore la cyprine que tu distilles afin que je puisse mieux te posséder encore. J’aime t’écarteler de mes doigts inquisiteurs, pour m’enfoncer plus sauvagement encore dans ton sexe gourmand. Et bien sûr je ne dédaigne pas parfois le pénétrer d’un gode puissant qui va ravager ton intérieur, te remplir à outrance, t’écarter plus que de raison jusqu’à te faire perdre la tête. J’adore te voir remplie de ces instruments qui te perforent, te fouillent l’entrejambe de façon démesurée. Dans ces instants tu es putain, catin, tu n’es plus qu’un sexe gourmand, grand ouvert, attendant le plaisir, et cela me plaît. J’aime voir tes cuisses ouvertes lorsque tu es offerte, ruisselante de désir. Oui je raffole de ton corps, oui j’adore le posséder, le sentir vibrer sous mes coups de boutoir, oui j’adore te remplir, j’adore te baiser, te lécher, te caresser. J’adore ton attente du plaisir, j’adore te savoir courtisane, chienne en chaleur dans l’attente du mâle qui viendra profiter de toi, prendre son plaisir en toi. Mais ne crois pas que ce long préambule va me faire oublier le côté pile de ta ravissante personne. J’adore aussi les deux hémisphères qui le composent. J’adore ces fesses tant de fois caressées et si gourmandes.
Et l’œillet qui se cache en leur milieu. Comme j’aime le forcer pour en redécouvrir à chaque fois le doux étau. Comme j’aime ce petit crispement qui fait tressaillir ton dos à chaque fois que je m’insinue un peu brutalement dans ton cul. Et je glisse lentement au fond de toi, dégustant en connaisseur chaque millimètre que je conquiers à la force du pénis. Lorsque mon vit conquérant se trouve blotti dans sa tanière préférée, je me cale au plus profond et la chaleur de ton cul envahit mes couilles débordantes de sève pour toi. Alors je commence un lent va-et-vient qui va m’amener au plaisir et me faire jouir en toi. Et à ce moment-là, si tu savais le sentiment de puissance que je ressens. Comme j’aime te regarder et regarder mon sexe s’enfoncer lentement au creux de tes reins, écarter cet étroit passage. Comme j’aime me retirer lentement pour ressentir tes muscles frémir, pour mieux m’enfoncer encore dans tes entrailles.
Parlons aussi de ta bouche si chaude, de tes lèvres si délicates, de ta langue si experte. T’ai-je jamais dit que tu étais une excellente suceuse ? Lorsque ta tête se penche sur moi, dans l’instant qui précède ce délicieux plaisir que tu vas me prodiguer, mon imagination vagabonde. Je m’imagine guerrier barbare et toi esclave que je soumettrais à mes désirs les plus fous. J’aime quand tu me suces, mon amour. J’aime lorsque le plaisir jaillit de ma bite entre tes lèvres et que tu te repais de ma liqueur. J’aime jaillir au fond de ta gorge, violer ton palais et te nourrir de mon foutre. J’aime les caresses gourmandes de ta langue agile, ces caresses de tes mains qui effleurent ma verge, tes cheveux qui frôlent mon ventre. En ce qui concerne ta soumission, dois-je te dire combien j’en raffole ? Dois-je te préciser encore combien j’ai de plaisir à abattre sur tes reins les lanières du martinet ou la mèche du fouet ? Et combien j’aime marquer ton ventre ou martyriser tes seins ? Ta douleur me transcende et transcende mon amour. Ta souffrance te rend plus belle encore à mes yeux et chaque nouvelle zébrure est une offrande à notre amour. Chaque fois que je marque ton corps c’est à la fois un plaisir et une souffrance pour moi. Plaisir de te voir subir ce que je t’inflige, souffrance de ta douleur. Mais que veux-tu, j’adore ça et je ne crois pas que je pourrais m’en passer maintenant. À la simple idée que tu passes ta tenue de soumise, mon esprit s’enflamme, mon corps se réveille, mon sexe frémit. Alors oui, j’aime te frapper, j’aime te marquer, j’aime ta souffrance. Mais sans doute parce que je sais que tu aimes ces brûlures sur ta peau, que tu te sens femme-femelle dans ces instants. Et que tu te sais adorée, sublimée, magnifiée par ton Maître. Alors sois encore ma femme-femelle, sois encore l’objet de mon désir, sois encore celle qui subit avec amour et gratitude mes punitions.
Sois encore plus salope pour moi, encore plus vicieuse, encore plus chienne. Dépasse tes derniers interdits, donne-toi intégralement à moi, à ma folie.
Va au-devant de mes désirs, taraude mon esprit de tes perversions les plus intimes, mets le feu à mes sens. Ne crains rien, je te suivrai, te précéderai. Sois ma salope divinement soumise, ma soumise délicieusement salope. Suce-moi, baise-moi, branle-moi, donne-moi encore ta bouche, ton cul, ton sexe. Aspire-moi encore au plus profond de toi, par l’entrée qui te plaira... ou qui me plaira. Encore, encore, ENCORE.
 
Extrait de « Soumise » de Jacques Salomé

jerome - le 20/02/2012 à 09h25

merci, c'est beau et c'est.. chaud!

myrtille

merci à vous!

jerome - le 22/02/2012 à 00h46

myrtille